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« Tant de contenus à découvrir et si peu de temps pour le faire ».

Si c’est ce que le web vous inspire, laissez-nous vous présenter le Content Shock. Une théorie plutôt pessimiste mais comme toute théorie, ne la prenons pas comme argent comptant avant de l’avoir confrontée. À vos cerveaux habiles et contre-arguments !

gravure d'un encrier rétro et de 3 plumes - LunaWeb

C’est quoi le content shock ?

Mark Schaefer a élaboré une théorie de l’offre et de la demande appliquée au contenu : vous le savez, la quantité de contenus produite sur le web croît de manière exponentielle et à l’air du brand content et de l’inbound marketing, c’est simple… tout le monde s’y est mis. Les médias, évidemment, mais également les agences, les marques, les associations et les individus.

En face, les utilisateurs. Mais pendant que la production de contenus s’envole, nos journées, elles, ne font toujours que 24h. Pour Mark Schaefer, le content shock arrive au momentl’offre dépasse la demande. La conséquence de ce ratio ? L’utilisateur peut continuer à consommer du contenu gratuitement tandis que les marques vont avoir un budget consacré à placer le contenu sous ses yeux (voire le payer pour qu’il en prenne connaissance).

content shock  : graphique sur l'évolution de l'économie du contenu - crédit  www.businessesgrow.com - LunaWeb Content shock : graphique sur l'évolution de l'économie du contenu - ©www.businessesgrow.com

Dans un contexte de content shock, les acteurs avec le portefeuille le plus dodu sont ceux les plus à même de tirer leur épingle du jeu : avec plus de budget, je peux donner de la visibilité à mon contenu et faire de l’ombre aux petits nouveaux qui pointeraient le bout de leur nez.

À terme, le coût de la production de ce contenu « visible » dépasse largement le niveau de l’activité qu’elle génère. Et ce, qu’on pense stratégie et expérience utilisateur ou non.

Mais heu… c’est quand le content shock ? Hier, demain, jamais ?

C’est en 2014 que Mark Schaefer a évoqué sa théorie pour la première fois et comme toute théorie, elle s’est confrontée à ses détracteurs. Le Content Marketing Institute a pris la parole dès 2014 pour défendre que la quantité de contenus produits a toujours dépassé de loin notre capacité à la consommer.

En 2017, Mark Schaeffer rédige un article intitulé « Content Shock is not the problem. It’s the solution » dans un contexte où la production de contenus s’est encore accélérée. Alors, comment faire ? Mark emprunte une formule à un spécialiste du SEO : « il faut saturer le paysage de contenus ».

Vieille gravure d'un couple regardant dans la vitrine d'un magasin - LunaWeb

Dans les grandes lignes, ça veut dire essayer de noyer les contenus de la concurrence sous les vôtres, de faire autorité, de récolter un maximum de liens et d’arriver en pole position dans les résultats de moteur de recherche.

Mais rendre son contenu visible quand on part de rien ou qu’on est sur un secteur avec une foule d’acteurs concurrents, ce n’est pas si simple. Pour espérer y arriver, et en complément des bonnes pratiques, une recette à l’ancienne fonctionne plutôt bien : la publicité. Et ce n’est pas Google et Facebook qui diront le contraire !